C’est l’histoire de deux rivaux, l’un « made in France » et l’autre suédois. Tous les deux affamés, ils n’ont pas fini de faire parler d’eux avec leur développement à l’international qui franchi une nouvelle fois une grande étape.
Deezer, le bon élève
Véritable modèle français du numérique, ces derniers jours Deezer enchaine les bonnes nouvelles : 5 millions d’abonnés au compteur, de nouvelles fonctionnalités innovantes et une entrée sur le marché américain d’ici 2014. Pas mal pour ce qui est à l’origine une start-up française qui fête cette année ces 7 ans.
Cependant, conscient du risque financier à se lancer au States, Deezer souhaiterait mêler son insertion sur le marché américain avec un partenaire télécom (au même titre que Vente Privée a pu le faire avec American Express).
Les Américains sont en effet de gros consommateurs de plateforme en ligne avec un chiffre d’affaires de 7,1 milliards de dollars en 2012.
Spotify, le bon joueur
En face le géant suédois n’allait pas en rester là. Avec plus de 6 millions d’abonnés, Spotify passe la 3éme marche de son développement avec une levée de fond de 250 millions de dollars selon le Wall Street Journal par Technology Crossover Ventures (Electronic Arts Inc, Groupon ou Facebook).
Une nouvelle impulsion qui a pour objectif de renforcer l’internationalisation de Spotify avec une implantation au Japon.
Présent dans plus de 180 pays, la société avait axé jusqu’alors son développement sur les pays émergents, laissant les Etats-Unis à son grand rival.
Au delà de leur duel, Deezer et Spotify doivent garder un œil sur leurs concurrents qui pourraient grossir très rapidement. Parmi eux, Pandora, qui a annoncé entre autre hier un chiffre d’affaire de 180 millions de dollars pour son troisième trimestre et plus de 70 millions d’utilisateurs… Un nouveau round s’ouvre bientôt.
