In Utero, troisième et dernier album du groupe d’Aberdeen, vendu à 3,58 millions de copies aux États-Unis, va être réédité.
Après une réédition de Nevermind en 2011, Universal n’en fini donc pas de traire la vache à lait qu’est Nirvana, symbole de toute une génération d’adolescents s’étant coupée les cheveux depuis.
En effet de 1987 à 1994 (Année de la mort de Kurt Cobain), Nirvana a fait revenir en force la converse, le baggy troué et les cheveux gras dans les cours d’écoles. Et bien sûr, personne n’a oublié les 49,49 mins de head bagging face à nos chaînes hi-fi à l’écoute d’In Utero.
En tout cas, ce n’est sûrement pas les majors qui oublierons d’exploiter ce filon.
Universal sort une édition super deluxe du troisième album du groupe. Cette édition comprend 70 bonus tracks de lives, remasters, remixes et pistes encore inédites.
Doit-on se réjouir de cette sortie ? Est-ce une réelle opportunité de découvrir des titres inconnus du groupe ou un simple moyens de se faire de l’argent ? (question rhétorique, je vous l’accorde)
Les morts font vivre l’industrie du disques. C’est le cas notamment d’Elvis Presley. D’après le magazine américain Forbes, en 2012, le King était l’artiste décédé dont les héritiers avaient reçu le plus de redevances, soit 55 M $ US, en droits d’auteur provenant de la vente de ses succès.
Il y a également comme exemple Jimi Hendrix et l’album Valleys of Neptune sorti en 2010. Annoncé comme album studio inédit mais reprenant au final des morceaux déjà enregistrés du guitariste mais sous d’autres versions.