Pas de recette magique mais sûrement beaucoup de travail, le Transient Festival creuse petit à petit son sillon sur la scène parisienne.
Tantôt fantasmagorique, parfois très terre à terre, c’est quoiqu’il en soit une expérience unique et spéciale que de se laisser bercer par les programmations toujours très éclectiques, allant du hip-hop à une techno contemporaine pas toujours simple à appréhender.
Ce doux mélange est accompagné de performances audiovisuelles pour un résultat abouti et pointu.
Un marathon de 4 jours !
La première édition en 2014 à Saint Ouen était aux couleurs européennes – seul l’américain Richard Devine du majestueux label et collectif Detroit Underground nous avait gratifié d’un beau set modulaire – suivi d’une seconde tentative réussie cette fois-ci intramuros à l’Espace Pierre Cardin.
Cette année était donc la troisième édition successive, rassemblant des artistes venant des quatre coins du globe et représentant les différentes disciplines liées aux arts électroniques et aux pratiques digitales.
Au total, 4 jours dédiés à la diversité des musiques électroniques et des pratiques digitales, 46 artistes, groupes et performers qui ont donné vie à ce projet atypique, et plusieurs lieux reconnus et que nous apprécions tout particulièrement (Les instants chavirés, La flèche d’or, Le cabaret sauvage).
Chimérique et onirique
A la rédaction, nous avons unanimement plébiscité les excellents sets de Abdulla Rashim, le grand blond suédois aux sets toujours tortueux et mystérieux.
Xhin aura fait effet de surprise tant son set nous a tous impressionné et laissé coi !
Enfin, une petite mention pour Voiron, le chouchou du moment mais qu’on se le dise … cela est amplement mérité !
Si vous voulez faire durer le plaisir, on vous donne rendez-vous demain vendredi 25 novembre à partir de minuit, au Batofar, pour de nouvelles aventures.
Par ici pour plus d’infos : Event FB
Sources et crédits photos : Tom Jö / Margaux Brisson ')}