Le Mouv’, radio du groupe Radio France, créée le 17 juin 1997 voit son avenir s’assombrir. La radio était appréciée des auditeurs pour sa programmation exigeante, parfois décalée et ses émissions comme “Point G comme Giulia”, “Popcorn”, “La Matinale”, “Le Mouv’stik” ou encore “Touche pas à mon poke”, toutes disparues de la grille des programmes à ce jour.
L’été 2014 a marqué un tournant dans la vie de la radio qui a totalement changé de cible d’auditeurs à en croire les « musiques » qu’elle diffuse : Maitre Gims, Orelsan, Coldpay, Stromae … j’en passe et des meilleurs !
C’est l’ancien directeur de la station, Joël Ronez, qui avait mis en place la grille estivale mais le Mouv’ est depuis fin mai entre les mains d’un nouveau directeur, Bruno Laforestie, nommé par Mathieu Gallet, nouveau patron de Radio France.
L’attachée de presse de la radio s’explique au sujet de ce changement : « Nous sommes dans une phase de transition. Bruno Laforestie ne pouvait pas construire une nouvelle grille en trois mois. Nous sommes en train de travailler et donnons rendez-vous à nos auditeurs en janvier ». (JANVIER ?!)
On ne voit pas bien comment le Mouv’ va récupérer son auditorat après 6 mois de « RAP ET R’N’B NON STOP » et une grille d’émissions complètement vide. Quel est le but d’une telle transition ? Le plus grave pour Le Mouv’ ce n’est pas d’avoir perdu des auditeurs, mais plutôt de les avoir trahi, ce qui a pour cause la destruction de l’image de la station. Ce que l’attachée de presse ne comprend pas, c’est que la direction pousse elle-même les auditeurs à écouter et à se fidéliser à d’autres stations. Et oui, 6 mois c’est (trop) long!
L’avenir de la station est en débat à l’Assemblée Nationale (pour vous dire à quel point ça va mal). L’avenir du Mouv’ a fait, ce jeudi 24 octobre, l’objet d’un échange entre Martine Martinel, députée PS rapporteuse des crédits de l’audiovisuel pour le projet de loi de finances 2015 et Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication.
Pour tous ceux qui aimaient l’ancienne version du Mouv’ vous pouvez réagir via twitter et Facebook.
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