On ne voit qu’eux, on n’entend qu’eux et pourtant les superstars ne font pas le marché ! Certaines études récentes indiquent qu’en prenant en compte uniquement les ventes d’albums et les revenus liés au Streaming, l’industrie du disque reste en quelque sorte démocratique.

On s’imagine que les artistes qui composent les 1% du top musical mondial sont ceux qui génèrent le plus d’argent. C’est certainement vrai si l’on prend en considération les tournées et les ventes de produits dérivés. Mais si l’on regarde uniquement les ventes physiques et le Streaming on peut se réjouir que ces personnes n’aient pas tout le marché entre les mains.

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Rockonomic a rendu une étude basée sur le rapport suivant : Nielsen’s 2014 music report. Et voici ce que l’on constate :

– Le Top 10 des albums ne représente que 6,624% du total des ventes de CD.

–  Le Top 10 des ventes digitales compte pour seulement 3,759% dans le total des ventes de morceaux sur internet.

– Les Top 10 des musiques à la demande (Streaming) ne représentent que 0,98% du flux total des pistes écoutées.

On voit que lorsque que l’on arrive sur le marché du Streaming, les consommateurs s’écartent du marché traditionnel en allant écouter autre chose que les « superproductions ». Il semble que le marché de la musique est bien plus démocratique qu’on ne le pensait.  Les artistes, les groupes, les labels et surtout les médias devraient prendre en note qu’il y a beaucoup de place pour d’autres musiques que la soupe servie à longueur d’année sur les ondes.