Elles s’appellent Miley Cyrus ou encore Rihanna et depuis quelques semaines elles se livrent une guerre sans merci à coups de fesses, twerks et déhanchés innovants pour défendre leur nouvel album. Clips, lives interposés ou shows TV rien ne les arrêtent.

Retour sur une rentrée particulièrement chaude où le mot d’ordre marketing semble plus que jamais être « Show me your ass baby ! ». 

LE CERCLE VICIEUX

La nudité dans la musique c’est comme la mode, un éternel recommencement.

Tout a donc recommencé le 25 août dernier lors des MTV Music Awards, la grande messe du marketing musical. Tout y savoureusement orchestré, Justin Bieber a laqué sa mèche comme jamais et les Daft Punk font leur première apparition télévisée de l’année.

Parmi cette soirée, une prestation était particulièrement attendue, celle du duo entre Miley Cyrus et Robin Thicke, auteur du tube de l’été le plus léger de l’histoire du top 50. 

Durant leur duo Miley rencontre Robin et se décide de relancer le twerk façon 2.0. (31’sec)

Pour les plus innocents d’entre vous, le twerk c’est une danse au mouvement du fessier omniprésent dans les clips de gangsta rap de la fin années 80.

La prestation est jugée indécente, mais quelques milliers de requêtes Google et gifs plus tard, cette performance n’est pas prête d’être oubliée.

Pour exemple, tapez « twerk + miley cyrus » sur Google et vous obtiendrez près de 270 millions de résultats (Pour info, « François Hollande », c’est 15 millions.)

Miley signe ici un joli coup de pub juste avant la sortie de son album. Coïncidence ? Je ne crois pas. 

Quelques jours plus tôt c’était Lady Gaga qui posait nue pour la pochette et la promo de son nouvel album. Cette semaine elle nous a même livrée une jolie opération marketing : le tweet-tease. Plus ses followers twittaient plus elle dévoilait pour la pochette de son nouvel album. 

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UNE RENTRÉE CHALEUREUSE

Les bad bitchs (femmes qui savent ce qu’elles veulent et comment l’obtenir) envahissent notre rentrée.

Pour certaines ça en est même devenu un art de vivre, c’est le cas par exemple pour la Eminem girl, Iggy Azalea qui se dévoile dans ses clips “parental explicit advisovyLa blonde australienne aux minis minis shorts semble s’inspirer des mêmes mouvements de postérieurs que Miley Cyrus. 

C’était à s’en demander parmi toutes ces « bad girls » où était passé, la reine d’entre elles, l‘élégante Britney Spears.

Pour son retour elle nous offre un « Work Bitch » (c’est elle qui le dit) où elle vante à grands coups de placements de produit, les mérites de la bitchy attitude dont elle connaît si bien les secrets sur fond de beats électro. 

On notera l’injonction “work” désignant davantage un mouvement de postérieur qu’une activité rémunérée.

Quelques jours plus tard, c’est au tour de Rihanna de se dévoiler. Pour son nouveau clip “Pour it up”, elle nous donne une leçon de pole dance et de twerk assumé où elle affirme son leadership en matière de nudité et de sex-appeal au grand public.

À noter que la demoiselle n’en est a pas à son 1er coup d’essai puisqu’elle s’était réchauffée généreusement sur un de ses fans en plein concert.  

CONCLUSION 

En cette fin 2013, la fesse à la côte. Il y a une vraie tendance pour les artistes féminine à dévoiler leur postérieur pour booster leur vente d’album. On pourrait interpréter cela comme une forme de remède anticrise grâce des courbes rassurantes.

Mais, à l’instar de la pin-up, ces artistes exhibent un popotin galbé devenue symbole de fierté résultant parfois d’une préparation intensive de plusieurs mois.

Par cette mise en avant (ou plutôt en arrière), elles prônent une fesse authentique qui n’hésite pas à se montrer et à bouger. Et qui pourrait le contester ?